La sélection en Master de Psychologie

La sélection en master de psychologie est un moment incroyablement stressant. J’ai vécu trois sélections (en réalité quatre, mais à cause de problèmes administratifs je n’ai pas pu postuler lors de la première année), dont une qui m’a permis d’obtenir un entretien et de déboucher sur une acceptation sur liste principale dans le master qui m’intéressait à l’inscription même en licence 1 de psychologie.

À force de subir ces sélections, j’ai pu développer une organisation qui m’a permis, la seconde année, de postuler à près de 35 masters à travers la France, en parallèle d’une deuxième année en ethnologie et c’est ce que je vais vous proposer dans cet article. Je ne dirais pas que postuler dans autant de Master m’a aidé, ni même que c’est ce qui m’a permis d’obtenir le master de mes rêves. Petit spoil de fin : c’est la qualité de mon dossier qui a joué, pas le nombre de candidatures effectuées.

Mon parcours

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais vous raconter un peu mon parcours scolaire. Le but n’est pas de me vanter, mais de vous montrer qu’un parcours atypique, possiblement considéré comme chaotique et incohérent, n’est pas un frein à la sélection quand on arrive à le mettre en avant et à trouver une ligne directrice. De même, cela me permettra de montrer que des notes moyennes en psychologie (car oui, quoi que vous puissiez dire ou penser, les notes considérées comme moyennes tournent autour de dix et non autour de quinze, quinze c’est un bon voire très bon dossier) n’empêchent pas de réussir une sélection.

J’ai obtenu mon baccalauréat scientifique en 2014. J’avais pour projet, à cette époque-là, de devenir kinésithérapeute et j’ai donc intégré la première année de médecine. Comme beaucoup d’étudiants, je me suis confrontée à un échec et surtout à une dissonance entre qui j’étais, mes valeurs, et la faculté de médecine. 

Sans chercher à redoubler, j’ai donc intégré en 2015 une faculté de mathématiques pour une première année de licence dans un domaine qui me passionne. Sans rentrer dans le détail de cette merveilleuse année, j’ai pris la surprenante décision d’arrêter. Je me suis alors retrouvée face à un choix cornélien : soit me lancer dans une première année de psychologie pour obtenir un Master de Psychologie Clinique, soit entrer dans un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) et intégrer un service de psychiatrie. J’ai donc décidé de me laisser le choix : préparer le concours pour entrer en IFSI, et donner mon maximum en première année de licence de psychologie. J’ai obtenu les deux.

La psychologie est le domaine qui m’a le plus passionné et qui m’a permis de comprendre que c’était ça que je voulais faire de ma vie. Ça et rien d’autre. J’ai donc continué dans cette voie en donnant mon maximum à chaque fois. Est-ce que je connaissais cette sélection en m’inscrivant en Psychologie ? Non. Est-ce que je me serais lancée là-dedans si je l’avais su ? Peut-être pas. Mais j’aurais manqué la possibilité de me former dans un des domaines les plus passionnants qui soit. 

J’ai donc continué mon parcours en psychologie avec des notes relativement moyenne : douze en première année de licence, onze en deuxième année. À la fin de la seconde année de licence, j’ai appris pour la sélection et même si cela m’a dans un premier temps découragée, j’ai continué en essayant de garder le cap. Je n’avais pas encore tout à fait conscience de ce qu’était cette sélection, ni de la souffrance qu’elle pouvait engendrer. Ma dernière année de Licence a été plus difficile. J’ai eu des difficultés personnelles qui ne m’ont pas permis de me donner à fond dans les études et j’ai validé mon année à dix et quelques de moyenne. Une moyenne faible, en deçà de ce que je peux fournir. J’ai donc décidé de redoubler, avec accord de la faculté. 

Quelle surprise quand, en juillet (le jour de mon anniversaire !), j’ai appris que ma licence avait été validée alors même que je devais la refaire !

Car oui. Une fois la Licence validée, peu importe la moyenne, elle l’est à vie ! Impossible de redoubler, de recommencer ! Soyez en conscients au début de votre L3 !

Persuadée que j’allais redoubler, je n’avais donc fait aucune demande de Master et j’ai donc perdu une année de recours qui aurait pu me permettre d’intégrer le nouveau master qui venait d’ouvrir dans ma faculté.

Qu’est-ce que j’ai fait ensuite ? J’ai essayé de redoubler quand même, ça n’a pas marché. J’ai ensuite décidé d’intégrer un Diplôme Universitaire de Psychotraumatologie pour me donner une chance supplémentaire d’accéder à l’un des deux masters qui me plaisaient. En parallèle, j’ai intégré une première année de Licence d’Ethnologie afin de rester dans le domaine des sciences humaines, mais pour approfondir les relations intergroupes, les croyances et le rapport à la Société, toujours pour m’offrir une chance supplémentaire.

Lors de la sélection suivante, en 2020 donc, je n’ai demandé que les masters de ma faculté. À cette époque-là, j’étais persuadée que j’allais être prise dans l’un des deux qui avaient une orientation scientifique. J’avais demandé un troisième master pour la saisine, au cas où.

Je n’ai pas été prise.

Loin de me laisser abattre, j’ai continué dans une seconde année de licence d’Ethnologie en profitant de ce moment pour faire un bénévolat dans une association de ma ville, auprès de populations isolées, en situation de handicap. J’ai décidé, cette fois-ci, de demander des Masters partout en France, en espérant être prise quelque part. Ça n’a pas été le cas. Plus de trente demandes qui se sont toutes soldées par des refus.

J’ai alors continué en troisième année d’ethnologie, pour valider une seconde licence, tout en me formant en parallèle à la Thérapie MOSAIC® et en intégrant un nouveau diplôme universitaire. J’ai pu effectuer plusieurs stages, les deux premiers pendant ma troisième année de licence (en EHPAD et en service de psychiatrie), le troisième pendant mon second diplôme universitaire (que je finis actuellement) auprès de l’Équipe Mobile de ma ville.

J’ai également retravaillé mon CV et ma lettre de motivation encore et encore, pour mettre en avant mon parcours et montrer que malgré des notes moyennes, j’avais développé des compétences importantes pour la profession de psychologue. J’ai appris à montrer qui j’étais à travers mon CV, plutôt que de faire une liste de formations et d’expériences. J’ai appris à avoir confiance en ma formation initiale, malgré un manque cruel de confiance en moi et malgré mes notes. J’ai également demandé des conseils à des psychologues, des étudiants, pour les combiner et avoir un CV et une lettre de motivation en béton armé.

J’ai également préparé en amont un maximum de pièces afin de ne pas trop me laisser submerger pendant la période des sélections. Il fallait que j’ai un maximum de documents prêts, afin de ne pas trop stresser.

Comment se préparer à la sélection en master de psychologie ?

Les documents pour la sélection

La première chose à faire, c’est de préparer votre sélection le plus en amont possible, dans l’idéal, l’été avant votre début de troisième année de licence. Commencez à préparer votre CV, votre lettre de motivation afin d’avoir le temps de les retravailler plusieurs fois, de les faire relire, de les modifier encore. Commencez également à faire des recherches de stage pour votre première année de Master. Certaines formations demandent une promesse de stage et c’est une pièce qui tend à devenir de plus en plus obligatoire. Ce sera toujours un plus si vous en avez une. Commencez également à préparer un projet de recherche pour votre futur mémoire et un projet professionnel pour l’après Master.

Je vous fournis une liste non exhaustive des documents à fournir. Pensez à rassembler ces documents le plus tôt possible. Tous ces documents ne sont pas forcément demandés dans tous les Masters.

  • Votre Carte Nationale d’Identité (CNI), recto-verso en format PDF
  • Une photo d’identité en format PDF ou JPG
  • Le certificat de scolarité de l’année en cours
  • Les différents diplômes validés (Licence, Diplôme Universitaire, Baccalauréat, Attestation de réussite)
  • Attestations d’expériences professionnelles (Bénévolat, emploi saisonnier, emploi à temps plein etc.)
  • Les relevés de notes de tout l’enseignement supérieur

ATTENTION ! Ils doivent être officiels, tamponnés par la faculté

  • Votre relevé de notes officiel du Semestre 5 de psychologie (pour ceux qui sont encore en L3), votre relevé de notes officiel de la troisième année de Licence de Psychologie (pour ceux qui l’ont déjà validé)
  • Le projet professionnel (construit sur une demi page, une page et deux pages)
  • Le projet de recherche (construit sur une demi page, une page et deux pages)
  • Les résumés de TER (sur une page et une demi page)
  • Les résumés de stage (sur une demi page, une page et deux pages)
  • Un rapport de stage (noté ou non)
  • Les attestations de fin de stage et les conventions de stage en cours
  • Une synthèse de stage et d’expériences professionnelles
  • Les lettres de recommandations si vous en avez
  • Une bibliographie (livres en lien avec la psychologie et le domaine souhaité, évidemment aux normes APA)
  • Une lettre de motivation (d’une ou deux pages, sur une page c’est toujours mieux)
  • Un CV (avec une photo dans l’idéal)
  • Les questionnaires à remplir, fournis directement sur les ecandidats.

Quand je vous écris qu’il faut par exemple faire un projet de recherche sur une demi-page, une page, ou deux pages, c’est parce que certains Masters demandent soit sur une demi page, soit sur une page, soit sur deux. Cela vous permettra de parer toutes les éventualités.

Le CV

Il doit faire apparaitre plusieurs catégories.

  • Vos expériences professionnelles et stage

Notez le nombre d’heures, le lieu, ce que vous y avez fait et ce que vous y avez appris en deux-trois lignes.

  • Vos formations

Quel bac ? Quel diplôme ? Qu’est-ce que vous avez mené comme recherche ? Quelles sont les moyennes générales et les notes des dossiers importants ?

  • Vos compétences

C’est une rubrique hyper importante, qui va montrer quel(le) psychologue vous êtes en train de devenir. Vous pouvez subdiviser cette catégorie en plusieurs autres, comme « Outils thérapeutiques », « rédactionnelles » etc. À vous de trouver les catégories qui vous conviennent.

Les compétences sont tirées des enseignements que vous avez reçus (comme les outils thérapeutiques enseignés) mais également de vos expériences sur le terrain (comme la prise de parole en public).

  • Une photo récente de vous

Ni en selfie, ni une photo d’identité. C’est une photo où vous pouvez sourire et où vous apparaissez comme professionnel. Elle n’est pas obligatoire pour tous les Masters, mais certains considèrent que le CV n’est pas acceptable si la photo n’est pas présente.

  • Vos coordonnées

Votre numéro de téléphone, votre mail, si vous avez le permis ou non. Les informations comme l’adresse, l’âge et le statut marital ne sont pas obligatoires et peuvent être source de discrimination, à vous de voir si vous souhaitez les partager.

  • Vos centres d’intérêt

Et pas simplement « voyager » ! Expliquez les lieux que vous avez visité, ce que ça a pu vous apporter humainement. Si vous êtes un grand amoureux de sciences (comme moi), détaillez ce que vous faites de ça. Est-ce que vous faites des recherches pour votre plaisir ? Pour accroitre vos connaissances ? Pour un peu tout ? C’est votre moment ! Vous n’êtes pas simplement vos expériences en lien avec la psychologie, vous êtes plus que ça. Montrez-le.

Le CV doit tenir sur une page, donc réfléchissez bien à ce que vous souhaitez mettre en avant. Toute la licence de psychologie n’est pas intéressante pour tous les masters. Si vous postulez à des masters de développement, mettez en avant les enseignements menés dans cette thématique.

La lettre de motivation

On a sûrement dû vous le dire, mais elle doit plus ou moins suivre la forme MOI – VOUS – NOUS.

Dans un premier temps, en haut à gauche, vous devez écrire votre nom, prénom et vos coordonnées. Ensuite, à droite, il est essentiel d’écrire le nom des responsables de la formation visée. Il vous faut vous renseigner et montrer que la lettre leur est directement adressée. Ça rajoute en sérieux et en motivation. Enfin, vous écrivez l’objet de votre lettre. Je le rappelle parce que parfois, avec le stress, on peut oublier un de ces éléments et malheureusement, ça donne une impression négligée. Ensuite, le corps de la lettre :

  • Moi

Ici, vous devez expliquer vos expériences et vos formations, la manière dont elles ont forgé votre projet professionnel et en quoi cela vous a conduit à postuler dans ce master-ci.

  • Vous

Ici, il est question d’expliquer ce qui vous pousse à choisir ce master. Est-ce que c’est l’approche ? La qualité des enseignements ? Certaines UE ? Tout ça en même temps ?

  • Nous

Ici, vous devez montrer le lien que vous pouvez faire avec votre projet de recherche et votre projet professionnel. Il est essentiel de montrer la manière dont le master va pouvoir vous permettre de rebondir et de devenir un ou une psychologue épanoui(e).

Évidemment, cette forme n’est pas à suivre de manière stricte. Votre lettre de motivation doit rester logique et construite, il faut simplement que tous ces éléments apparaissent à un moment donné.

Il faut finir par une formule de politesse et on évite les « je me tiens à votre disposition ». Nous ne sommes à la disposition de personne. Préférez donc des formulations comme « joignable ». Ensuite, vous signez avec votre véritable signature.

Le projet de recherche

Je ne parlerai ici que de ce que je connais le mieux : les projets de recherche scientifiques.

Il doit mentionner le thème de votre projet de recherche en priorité. D’un coup d’oeil, le jury doit être capable de comprendre ce qui vous intéresse. Il faut éviter les titres trop vagues mais également les thématiques trop précises. C’est une ébauche et vous devez impérativement avoir une marge de manoeuvre pour modifier votre projet. Vous devez également laisser une marge de manoeuvre au jury, pour qu’ils puissent se projeter dans votre recherche et être sûrs d’être en capacité de vous accompagner là dedans.

Il doit également mentionner la population qui vous intéresse et le nombre de personnes que vous pensez idéal pour mener à bien ce projet. Vous devez également décrire le lieu dans lequel vous comptez développer ce projet s’il y en a un et les conditions de passation si un questionnaire est prévu.

Il vous faut également détailler vos hypothèses de départ. Votre postulat doit être étayé par les cas que vous avez rencontrés en stage et / ou par les lectures que vous avez faites.

Enfin, il est essentiel de construire une bibliographie préalable. Vous devez donc répertorier une dizaine de livres / articles qui vous aideront à construire votre recherche et vous guideront dans les conclusions.

Le résumé de TER (si c’est un TER en clinique, centrée sur une approche evidence based) doit suivre le même schéma. La seule partie que vous allez rajouter est celle de la conclusion.

Le projet professionnel

C’est, selon moi, le projet le plus compliqué à écrire. Il vous faut expliquer l’après master. Est-ce que vous avez prévu des formations ? Dans quel lieu souhaitez-vous exercer ? Avez-vous prévu de vous lancer dans une thèse ? Si oui, pourquoi ? Quel est ce thème ? Si non, pourquoi ? Quelle population allez-vous rencontrer et pourquoi ce choix ? Qu’est-ce qui vous a mené à cette orientation là ?

Pour mener toutes les candidatures à bien, j’ai utilisé un tableur Excel qui reprenait les masters, les villes et le nom de l’université, les liens de connexion, les identifiants et mots de passe ainsi que les dates d’ouverture et de fermeture des candidatures, l’orientation du master, les responsables, les pièces demandées et si le dossier était complet ou non. J’ai pu avoir une vision d’ensemble sur toute cette période et l’appréhender (à peu près) sereinement. Ou du moins… J’étais pas trop débordée.

La construction de ces documents est purement personnelle et cela vous fera perdre en authenticité de reprendre une trame déjà existante. Ne copiez donc pas les productions des uns et des autres. N’hésitez cependant pas à faire relire vos documents à des étudiants ou d’anciens étudiants pour avoir leur avis, ils sont les mieux placés puisqu’ils ont réussi à entrer dans le master !

Évidemment, si vous avez des notes excellentes tout au long de la licence, ce sera un peu plus simple d’obtenir les entretiens. Seulement, les notes ne font pas tout. Bien sûr, visez le meilleur dans tous les enseignements. N’hésitez pas aussi, si vous en êtes à votre deuxième ou troisième sélection d’apporter des formations en plus dans le domaine visé. Des MOOC, des conférences, des diplômes universitaires. Toute expérience en plus vous sera bénéfique.

Si vous n’avez pas de master pour la rentrée prochaine et que vous désespérez, il y a plusieurs possibilités : les diplômes universitaires, les formations, le service civique, la poursuite dans un autre domaine (comme moi avec l’Ethnologie), le bénévolat… Vous pouvez également intégrer une école en psychomotricité et faire une validation d’acquis. Vous pouvez aussi faire une saisine auprès du rectorat si vous avez postulé à cinq masters différents dans minimum trois facs différentes. N’attendez pas trop après cette possibilité, elle donne rarement des résultats. Vous pouvez également faire des recours gracieux et / ou administratifs afin de faire réévaluer votre dossier. De même, cela ne donne pas toujours (voire jamais) de résultats.

Un autre conseil que je pourrais donner est de prioriser. On sait que la sélection est difficile et on a souvent envie de faire beaucoup de demandes pour maximiser les chances. Le problème, et j’en ai fait partie, c’est qu’en faisant ça, vous risquez de prendre la place de personnes qui sont tout autant capable que vous, dans un master qui n’est clairement pas votre priorité.

Imaginez, vous avez un dossier « moyen » et tous les meilleurs étudiants de France postulent dans le master de vos rêves. Le jury va forcément prioriser ces étudiants et vous n’obtiendrez pas l’entretien. Après un refus, vous apprenez que la majorité des étudiants ayant été pris sur liste principale se désistent car ils ont été eux-mêmes pris dans leur faculté d’origine et qu’ils avaient choisi le master de vos rêves par « dépit ». Comment vous vous sentiriez ?

Si je parle de cette situation, c’est que je l’ai moi-même vécue. Quand j’ai vu que 25% des étudiants pris sur liste principale pour le master de mes rêves s’étaient désistés, alors que je n’avais pas eu la possibilité d’un entretien, j’ai ressenti une profonde injustice. Alors, multiplier ses chances oui, mais bloquer les autres non. Dans l’idéal, il faudrait demander cinq masters, dans trois facultés, juste pour pouvoir effectuer une saisine. Seulement, je sais que cela est angoissant, alors je conseille de faire une dizaine de demandes dans les masters de vos rêves et dans des masters qui s’en approchent. Cela ne vous enlèvera pas vos chances et cela laissera aussi la chance à d’autres étudiants. Je pense sincèrement, avec du recul, que 35 candidatures revient à bâcler son dossier et à détruire ses chances. Il vaut mieux tout donner pour une dizaine de master et être sûr de ne rien regretter.

Enfin, mon dernier conseil est celui de ne rien lâcher. Après plusieurs sélections infructueuses, après avoir commencé l’année en me disant que ce serait certainement la dernière, j’ai finalement obtenu le master de mes rêves dans ma faculté d’origine. Avec de la persévérance, vous pourrez vous aussi y arriver.

2 Comments

  1. Un article tellement riche et rempli de bons conseils ! Franchement chapeau pour ta persévérance ! Elle te va à ravir 👑
    Tous tes conseils et retours sur ton expérience de la sélection sont précieux car je suis certaine qu’ils aideront quelqu’un dans le même cas que toi ou ceux qui ont encore des angoisses.
    À bientôt ! 🤗

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